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Cohérence cardiaque – le lien cœur & cerveau
Cœur et cerveau sont
certainement les organes les plus importants de notre organisme. Et
les liens qui les unissent sont nombreux. Vous l'avez certainement
remarqué : à la moindre émotion, la moindre peur, votre cœur
s’emballe ! Mais ce que vous savez peut-être moins, c'est que les liens
entre cœur et cerveau sont réciproques : calmer les battements de ce
muscle permet de faire disparaître les tempêtes sous le crâne ! Il suffit
pour s'en convaincre de voir comment le fait de prendre de grandes inspirations,
lorsque l'on est énervé, permet de ralentir le cœur…et de rasséréner le
cerveau. Bien sûr, il semble difficile de contrôler son cœur à volonté !
Mais il est pourtant possible d'agir sur son rythme cardiaque de manière
indirecte, notamment en travaillant sa respiration. En effet, le
rythme cardiaque au repos n'est pas toujours régulier, il oscille plus ou
moins. Cette variabilité, c'est la Variabilité de Fréquence Cardiaque (VFC),
degré de fluctuation de l'intervalle entre deux contractions du cœur. Ces
dernières ont tendance à augmenter pendant des périodes anxiogènes et diminuer
pendant les phases d'apaisement.
C'est là que la cohérence cardiaque intervient : découverte dans les années 90 aux Etats-Unis, cette technique consiste à synchroniser les rythmes cardiaques et respiratoires pour apprendre à contrôler sa VFC. Ses bienfaits sont nombreux : diminuer le risque cardio-vasculaire, renforcer son système immunitaire, mieux gérer son stress, améliorer le sommeil, etc…
Comment
pratiquer ? Le plus simple, c’est d’utiliser l’induction respiratoire.
Cette technique est accessible à tous. Il s’agit d’adopter la règle simple du
365 :
· Essayez et vous allez à coup sûr adopter la cohérence cardiaque !
Cœur et grossesse
La grossesse impose au
cœur une surcharge de travail qui peut aggraver une maladie cardiaque. Celle-ci
est le plus souvent dépistée et connue avant la grossesse, mais il arrive
qu’elle soit révélée au cours du premier examen prénatal. Le suivi cardio-obstétrique
des femmes enceintes s’impose, surtout avec l’augmentation de l’âge des futures
mamans.
IMC sous surveillance
Le surpoids est l’un des dix principaux facteurs de risque d’AVC. Il
augmente le risque d’AVC de 22% et l’obésité de 64%. Mais cette situation n’est
pas propre aux séniors. En effet, alors que les taux d’obésité chez les
adolescents et d’accidents vasculaires cérébraux chez les adultes de moins de
50 ans continuent d’augmenter dans le monde, un lien se précise entre les deux
situations. Des chercheurs de l’Université de Jérusalem ont analysé ce rapport
entre obésité et risque d’AVC. Pour cela ils ont suivi pendant 4 ans près de 2
millions de personnes. Résultat : par rapport aux participants avec un IMC
normal, ceux qui étaient en surpoids au moment de l’adolescence avaient un
risque d’AVC deux fois plus élevé avant l’âge de 50 ans, et les adolescents
obèses avaient un risque 3,4 fois plus élevé. Cette étude souligne l’importance
d’un IMC normal dès l’adolescence et démontre également que le risque d’AVC lié
à un IMC élevé est le même pour les hommes et les femmes.
Avantage aux femmes !
Documents
14/02/2025